Gérer la granularité de l'information de façon intégrée

DATE DE CREATION : 11/02/2012

 

La mise en place d’un Système d’Information ou d’une application informatique  au sein d’un SI nécessite de bien prendre en compte l’usage des informations qui va en découler à travers la réalisation des processus. En règle générale, découper le système à étudier en 3 parties permet de relativement bien cibler les types d’usage existant.

 

La première partie concerne les données de granularité « Entreprise » qui permettent de supporter les processus de gouvernance de l’entreprise. Ces données sont des données agrégées (appartenant au référentiel d’entreprise) qui représentent le Business concerné et qui sont utilisées pour prendre des décisions, pour consolider les comptes, pour mesurer les principaux indicateurs de l’entreprise.

 

La seconde partie concerne les données de granularité « Métier » qui permettent de supporter les macro-processus des métiers, de définir et de suivre les budgets alloués aux métiers, de mettre en œuvre les plans de progrès du métier et sortir les principaux indicateurs associés.

 

La troisième partie concerne les données de granularité « Opérations » qui permettent de supporter les processus opérationnels des métiers, de faire les reportings nécessaires à l’activité et de mesurer l’état d’avancement des opérations.

 

Pour chaque développement ou modification du SI de l’entreprise, il est important d’identifier la ou lesquelles des parties sont concernées par les besoins et surtout de bien relier ces 3 couches si un besoin couvre plusieurs d’entre elles. Faute de quoi, l’automatisation des processus ne sera pas intégrée et les résultats (mises à jour ou mesures) ne permettront pas de voir le résultat d’une décision stratégique sur les actions opérationnelles puisque les mesures ne traiteront pas les mêmes éléments (les informations KPI agrégés ne seront pas issues des données opérationnelles (indicateurs) gérées dans Excel par chaque secteur)

 

En résumé, considérer que 3 niveaux de données existent (stratégique, gestion/budget, opérationnel) pour gérer un processus de façon complète et définir précisément les interfaces entre ces 3 couches permet de bien prendre en compte la totalité des acteurs qui vont contribuer à la chaine de traitement de l’information liée au processus. Grâce à ces liens entre les 3 couches, les décisions (Top-Down), les manœuvres tactiques (Budget) et les informations supportant les processus opérationnels (Bottom-Up) seront intégrées et l’entreprise pourra mieux voir les impacts de ses décisions sur les opérations et mieux détecter les fluctuations du Business à partir des opérations (et informations associées)

 

Bonne lecture...

 

© Thierry BEL